Stephanie Engel

1. À quoi attribuez-vous vos plus grandes réussites professionnelles?

Une grande part de mes réussites est attribuable aux clients qui m’ont fait confiance et aux collègues débordant de talents avec qui j’ai eu le privilège de travailler. À de nombreux égards, notre compétence se mesure aux personnes qui nous entourent.

Cela dit, celles qui ont contribué le plus à l’avancement de ma carrière sont les femmes leaders avec qui j’ai travaillé, de qui j’ai relevé et par qui j’ai été mentorée, y compris dans mon rôle actuel. Chacune m’a aidée à sa façon, m’a inculqué des leçons inestimables (bon nombre desquelles je cite encore aujourd’hui à mon équipe) et m’a encouragée à continuer de m’épanouir. Certains liens étaient plus forts que d’autres et chaque leader avait son propre style, mais j’ai appris de chacune d’entre elles. Chacune de ces expériences m’a propulsée vers la prochaine étape de ma carrière.

Elles influencent la façon dont j’essaie de diriger : en appuyant mon équipe, en lui faisant part de mes apprentissages et en donnant aux autres des occasions de s’améliorer, comme ces femmes l’ont fait pour moi.

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2. Comment inspirez-vous les autres?

J’essaie d’inspirer les autres en créant un milieu où ils sentent qu’ils sont soutenus, qu’on leur fait confiance et qu’on les encourage à poursuivre leurs ambitions. Je donne de l’espace aux gens pour leur permettre de s’améliorer, mais je reste toujours à proximité pour leur offrir des conseils au besoin. Je tiens à reconnaître l’excellent travail et j’offre de la rétroaction d’une manière constructive et utile, qui permet d’apprendre et non de ruminer.

Je dirige aussi par l’action. Je me retrousse les manches et je m’investis aux côtés de mon équipe. Je leur montre qu’on est dans le même bateau, et ça aide énormément à établir la confiance et à stimuler leur motivation.

J’encourage les gens, surtout ceux en début de carrière, à relever de nouveaux défis, même s’ils peuvent paraître un peu intimidants. Je dis souvent aux autres de « viser plus haut », de se surpasser, car c’est là qu’on s’améliore et qu’on avance. La plupart du temps, les gens se montrent à la hauteur.

Enfin, par-dessus tout, j’essaie de diriger avec empathie. J’ai été à la place de ces gens, à essayer de comprendre les choses pour la première fois, à ne pas trop savoir par où commencer. Je me souviens de comment je me sentais à ce moment-là, et j’essaie d’être le type de leader que j’aurais voulu avoir : encourageante, honnête, solidaire et ouverte à apprendre.

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3. Quelles habitudes saines prenez-vous pour préserver votre santé mentale et votre bien-être?

Je passe beaucoup de mon temps à être ou à penser au travail; il est donc essentiel que je préserve mon bien-être et ma santé mentale pour maintenir un certain équilibre. Mes priorités sont de manger sainement (même si j’aime savourer un bon morceau de chocolat de temps en temps!), de rester active en m’entraînant régulièrement et de marcher à l’extérieur quand il fait beau. On dit aussi que j’aime bien faire de longues siestes la fin de semaine.

Je suis une fervente joueuse de pickleball et j’ai toujours hâte à mes parties du samedi avec mes camarades. Les rires et la complicité sont tout aussi importants que le sport lui-même. Je me suis exercée à la pleine conscience, mais bien honnêtement, je n’ai pas encore réussi à maîtriser l’art de rester immobile aussi longtemps. Par contre, quand je commence à me sentir dépassée par les événements, j’essaie effectivement d’être pleinement consciente et de me concentrer sur ma respiration, même si ça ne dure que quelques minutes.

J’ai fait des rénovations chez moi récemment pendant lesquelles j’ai organisé et purgé mon environnement, ce qui m’a étonnamment aidée à me vider l’esprit. Je ne sais pourquoi, mais avoir de l’ordre autour de soi fait en sorte qu’on fonctionne plus facilement. Étant une passionnée de la culture pop, j’adore parcourir Instagram pour m’informer des dernières tendances et nouvelles des célébrités. Pour me détendre, je joue à Wordscapes, un puzzle de mots en ligne qui me permet de relaxer et de stimuler mes neurones.

4. Quel est le meilleur conseil d’affaires que vous ayez reçu d’un mentor?

Le meilleur conseil d’affaires que j’aie reçu d’un mentor est simple : ne t’en fais pas pour des riens. On m’avait probablement dit ça en réponse à une chose qui me stressait à l’époque. Depuis, c’est resté. Ce conseil m’a appris à me concentrer sur la vue d’ensemble, de garder les yeux sur l’objectif final. Je ne prétends pas ne jamais m’être inquiétée pour rien (je le fais encore aujourd’hui), mais j’ai travaillé fort pour trouver l’équilibre entre trop m’en faire et demeurer concentrée. Cet équilibre a été essentiel à mon épanouissement. C’est une leçon que je me remémore souvent (surtout lorsque la situation devient mouvementée) et que j’essaie de transmettre aux autres.

5. Qu’auriez-vous aimé savoir plus tôt dans votre carrière?

S’il y a une chose que j’aurais aimé savoir plus tôt dans ma carrière, c’est que ce n’est pas grave de faire des erreurs. Ce qui compte surtout, c’est comment on y réagit : en apprenant de la situation, en ajustant notre approche et en s’appliquant à trouver une solution.